Liban

Les années précédentes, des formations ont été organisées dans les secteurs de la construction de châssis métalliques, de la plomberie, de l'électricité, de la coiffure, de la climatisation...

Ces formations durent 6 mois et incluent un accompagnement individualisé et un stage en entreprise.

Ces formations métiers sont primordiales pour permettre à ces jeunes, qui ont dû quitter l'école en même temps que leurs pays, d'acquérir des compétences leur permettant d'avoir un emploi ou d'ouvrir leur propre entreprise.

L’objectif de ce projet est de fournir une formation spécialisée dans la construction de systèmes d'énergie solaire à 40 jeunes réfugiés qui ont abandonné l'école, afin d'améliorer leurs chances de trouver un emploi.

En outre, ce projet aborde plusieurs objectifs de développement durable, tels que l'éducation de qualité, l'éradication de la pauvreté, l'égalité des genres, la croissance économique, l'accès à une énergie propre et abordable, ainsi que la lutte contre le changement climatique. En renforçant les compétences et l'autonomie des jeunes marginalisés des camps de réfugiés palestiniens, ce projet contribue directement aux efforts de développement durable.

Au Liban, les Palestiniens sont reconnus comme des réfugiés, et souvent, leur bien-être est pris en charge par les organisations humanitaires locales. Cependant, cette situation n'exempte pas l'État libanais de ses obligations, compte tenu de ses engagements envers divers accords internationaux et régionaux en matière de droits de l'homme. La législation libanaise ne définit pas formellement le statut des réfugiés, y compris celui des Palestiniens, ce qui entraîne un traitement inégal de cette population selon les circonstances.

Les obstacles légaux et réglementaires au Liban limitent systématiquement l'accès des réfugiés palestiniens à l'emploi, aux prestations de sécurité sociale et à l'adhésion aux syndicats locaux. Les obstacles légaux et réglementaires au Liban limitent systématiquement l'accès des réfugiés palestiniens à l'emploi, aux prestations de sécurité sociale et à l'adhésion aux syndicats locaux.

Les diverses formes de discrimination auxquelles font face les réfugiés palestiniens au Liban incluent des restrictions sur les licences professionnelles et la propriété, ce qui aggrave le chômage (actuellement proche de 90%) et le taux de pauvreté extrême (atteignant 80% de la population). De plus, la pandémie du coronavirus, la crise économique ainsi que de graves pénuries d'électricité ont encore rendu la situation plus compliquée pour les réfugiés palestiniens.

Ce contexte, très difficile, souligne l'importance d'une formation professionnelle visant à fournir aux jeunes palestiniens de nouvelles perspectives d'emploi durables, dans un environnement instable et volatile.