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Les parrainages au Liban en temps de guerre

Depuis le début de ce mois d’octobre, ADPM est mobilisée pour le Liban, plus encore qu’auparavant. En effet, ce mois d’octobre a vu le quotidien de millions de personnes habitant au Liban être chamboulé par les bombardements et raids terrestres israéliens.

 

Principalement localisés au sud du pays, ils ont néanmoins affecté nombre de nos jeunes à travers le Liban, que ce soit psychologiquement ou, pire, physiquement.

 

Physiquement, d’abord.

 

À l’heure d’écrire ces lignes (le 29 octobre), les rapports de nos partenaires de terrain n’ont fait état chez nos jeunes ou leurs familles d’aucune blessure ni d’aucun décès dû aux bombardements et combats (heureusement !). Cependant, 15 des 50 jeunes que nous parrainons au Liban ont été obligés de fuir, avec leurs familles, les camps dans lesquels ils habitaient, pour s’abriter dans des camps plus au nord. Les camps desquels ils ont fuit se situent tous dans le sud du Liban : Bourj AlBarajneh (6), Rashidieh (2), Bourj AlShemali (2), ElBus (4) et Baalback (1).

 

 

Psychologiquement, ensuite.

 

Nombre de lettres des filleuls à leurs parrains/marraines que j’ai dû lire pour en effectuer la traduction montrent un climat de peur ambiant chez nos jeunes.

En effet, ils entendent les bombardements, ils voient et vivent les destructions du quotidien. Ils contemplent, impuissants, les flots de déplacés quittant leurs camps (s’ils sont au sud), ou venant s’installer dans leurs écoles (s’ils sont plus au nord)...

 

Aide aux personnes déplacées

 

Pour faire face à cette situation de déplacements massifs de populations civiles, et aux besoins de ces personnes déplacées, nos partenaires ont mis en place de vastes moyens d’accueil, financés en partie par les donateurs de nombreux pays (et ADPM, pour la Belgique, n’est pas en reste dans cette aide financière, avec plus de 2.700€ récoltés auprès des sympathisants de l’asbl suite à l’appel d’urgence du 27 septembre !).

 

Enfin, je me suis laissé dire que certains de nos filleuls contribuaient, à leur échelle, à cette aide. Dans une lettre que je traduisais, je lisais le cas d’une jeune fille qui allait apporter ses vêtements trop petits aux déplacés... La solidarité est faite de grandes opérations, mais aussi de petits gestes comme celui-ci.

 

Pour conclure, je tenais à rappeler que c’est grâce à vous que nous sommes en capacité, chaque année, d’aider plus de 200 jeunes et leurs familles à travers le monde.

 

En leurs noms, un seul mot : MERCI !

 

Sylvain SCHOLLE, Responsable projets et parrainages

 

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